Nature , enfant intérieur et résilience

Enfant interieur et la résilience
Certains d’entre nous on eu une enfance merveilleuse et sans accros…
D’autres pas !
 
Je fais partie de cela. La conscience de la maltraitance ne vient pas tout de suite et quelquefois, elle ne vient jamais.
Je me souviens du cas d’un client qui avait des problèmes comportementaux et en creusant un peu, il a fini par me dire que son père le battait à coups de ceinturon, cependant, il continuer à dire que c’était normal et que ça faisait partie de son éducation.
 
Les violences que j’ai connues étaient de l’ordre du psychisme et émotionnelles…
Il n’y a pas de meilleure ou pire violence. Elles sont toutes douloureuses, stigmatisantes et ont leurs conséquences. Il m’a fallut dépasser la cinquantaine pour m’autoriser à voir la maltraitance.
 
Ceci étant dit, jusqu’à il y a un certain temps, je trouvais des excuses, des raisons, à ceux qui n’avaient pas eu un comportement approprié… Puis, j’ai réalisé qu’à un moment donné, on pouvait aimer nos parents, les personnes qui avaient charge de nous, sans pour autant accepter les dits : comportements.
 
En bref, j’ai réalisé que pour guérir vraiment, il fallait déjà reconnaître la distorsion, sans l’excuser.
L’excuser : c’est trahir une deuxième ou une énième fois, l’enfant en nous, celui qui a subit et qui reste avec sa douleur, seul et isolé.
 
Certes, nous faisons tous selon ce que nous pouvons, mais nous avons toujours je choix de grandir, de se faire aider, de changer…
 
La résilience, c’est aussi passer d’un espace à un autre. Se relever et rejouer avec la vie. Certains ne passent pas le cap et rejoue leur douleur en la projetant sur leur enfant ou sur quelqu’un d’autre. On peut s’aigrir, devenir abattu, se retrancher derrière la victimisation… ou reprendre le courant de vie en soi et le laisser nous amener plus loin.
Je rencontre des personnes qui malgré tout ce qu’elles ont vécu, sont joyeuses, et continues à avancer, même avec leur névrose ou autres douleurs.
 
Elles ont trouver de la résilience… cette force en soi, pour remonter la pente.
J’ai bien conscience que pour diverses raison, cela peut ne pas être à la portée de tous. Pourtant, une chose est sûre, au milieu de tout ça, il y a toujours le désamour de soi et donc des autres.
 
Personnellement, c’est la nature, les fleurs et les animaux qui m’ont permis d’avoir à chaque fois, de la résilience. Le sourire d’une grand-mère aussi…
 
Mais la nature est ma grande amie et je conseille souvent à mes clients de se laisser aimer par elle. J’ai trouvé l’énergie du vivant à l’extérieur de moi, pour soutenir le vivant en moi !
 
Evelyne Thérapeute

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